Libres Propos
La rubrique Libres Propos a été mise à profit pour permettre à nos adhérents d’apporter leur contribution à l’Université d’été par la transmission de textes qu’ils ont rédigés ou souhaité partager avec l’ensemble de nos lecteurs. Nous remercions particulièrement le GREP Midi Pyrénées qui nous a adressé des textes relatifs à l’utopie ayant fait l’objet de conférences.
L'inscription du thème de l'UE 2022 dans l'histoire de D&S
“La charte d’octobre 1993 illustre le mieux le travail des fondateurs de D&S et l’utopie qu’ils poursuivaient et voulaient incarner”. Au travers de son texte, Jean-Claude Devèze nous permet d’ancrer le thème de l’UE 2022 dans l’histoire, dans les travaux, dans l’essence-même de D&S. Il nous livre également sa propre réflexion en quête de “l'utopie d’un monde toujours plus humain, plus fraternel, plus sobre, plus civilisé, plus démocratique”.
Lien vers doc n°3L192
Où en sommes-nous à Démocratie et spiritualité sur la spiritualité ?
Gilles Guillaud a été un long compagnon de route de D&S et exercé les fonctions de vice-président. Il est à l’origine de la Lettre mensuelle devenue une marque fondamentale de notre identité associative. Le texte que nous publions est paru en 2008. Il permet de caractériser le lien étroit et indissociable entre démocratie et spiritualité ce qui conduira à remplacer le “et” de Démocratie et Spiritualité par l’esperluette. Nul doute que ce texte raisonnera lors des échanges autour de la notion de spiritualité qui, selon Gilles Guillaud “ donne une liberté intérieure ; elle fonde une égalité de droit à la vie, au respect et à la responsabilité ; elle est source de vraie fraternité !”.
Lien vers doc n°4L192
Démocratie et spiritualité
D&S a été créée en 1993. Nous fêterons l’an prochain ses 30 ans. Nous aurons largement l’occasion d’y revenir dans nos prochaines lettres. En 1991, Bernard Ginisty rédige une note que nous reproduisons ici qui éclaire sur les réflexions fondatrices de D&S dont celle-ci que nous mettons en exergue et soumettons à la réflexion de nos lecteurs : “C’est au sein des crises des individus et des sociétés que peut se percevoir l’Aurore comme découverte que la crise n’est pas ultime”.
Lien vers doc n°5L192
Le programme du CNR de 1944 : Utopie fondatrice ou évangile périmé ?
Rémy Pech, historien, a participé il y a une dizaine d’années à un cycle de conférences organisé par le GREP 31 sur le thème de l’utopie. Son propos s’ouvre par une citation d’Albert Camus “ayant commencé par la Résistance, ils [les Français] veulent finir par la Révolution” pour retracer la genèse du programme du CNR, le programme dit “des jours heureux” après des jours bien sombres. Il s'agissait d’entreprendre, sans attendre, une révolution culturelle, économique et sociale. Rémy Pech nous fait revivre la construction de ce programme, ses acteurs-clés, ses objectifs, la grande nouveauté résidant dans des réformes économiques et sociales ambitieuses. Il expose les réalisations, mais aussi les déceptions et les menaces qui pèsent aujourd’hui sur cet héritage mis à mal. Pour autant, il ne cède pas au pessimisme : “il faut être constructif même quand on s’indigne, et expliciter ses idées sous forme de projet est une façon très pédagogique d’entrer en résistance”.
Retrouvez ici l’intégralité de la conférence.
https://grep-mp.org/remy-pech-le-programme-du-conseil-national-de-la-resistance-cnr-de-1944-utopie-fondatrice-ou-evangile-perime/
Les utopies sont-elles encore d'actualité ?
Michel Rouffet, secrétaire général du GREP Midi Pyrénées, partenaire de D&S, et Maurice Foissac, professeur à l’Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Toulouse, ont, lors d’une conférence-débat, nouer le dialogue avec les participants à partir de la ou plutôt des définitions du mot utopie et en les resituant dans une dimension historique. Au terme de ce dialogue, les deux conférenciers nous livrent leur conviction commune à partir de laquelle ils engagent le débat avec les participants : “oui les utopies sont encore d'actualité, et ceci pour les raisons suivantes: L'utopie est inhérente à l'homme ... L'utopie est moteur du changement social”.
Retrouvez ici l’intégralité de la conférence.
https://grep-mp.org/michel-rouffet-maurice-foissac-les-utopies-sont-elles-encore-dactualite/
Donner à entendre Bruno Latour ? [ La chose n’est pas si facile ]
Marcel Lepetit, membre du conseil d’administration de D&S, apporte ici sa contribution aux travaux de notre Université d’été. Il publie un texte sur Bruno Latour, sociologue et anthropologue, en résumant ainsi le sens de son message “ Nous passons d’une modernisation sans issue au front d'une écologisation, qui pose la question des territoires et des conditions de vie. Comment devenir passeurs d’utopie, si nous ne comprenons pas que nous sommes en train de changer d’époque ?”
Lien doc n°6L192
Un chantier pour l'utopie : la ville
Thierry Paquot, philosophe de l’urbain, nous présente sa démarche qui commence par sa lecture de Thomas More, mal vu dans son milieu gauchiste puisque “puisqu'il a été sanctifié par le Vatican en 1935, et le fait de considérer comme révolutionnaire un homme qui était un saint homme était forcément mal vu”. Avec Thierry Paquot, nous découvrons Thomas More le philosophe, mais surtout l’homme, son temps et la genèse de l’Utopie, lieu qui n'existe pas, qui ne se trouve nulle part, qui ne figure sur aucune carte et qui est en même temps le bon lieu, c'est-à-dire le lieu du bonheur. Nous voyageons dans le temps, au travers de siècles, de continents en continents, de villes en villes, d’utopies en utopies. Des utopies écrites, mais aussi ce qu’Henri de Roche appelle des utopies pratiquées, c'est-à-dire toutes ces tentatives de réalisation d'une petite unité de vie ici ou là. en référence à Fourier.
Retrouvez ici l’intégralité de la conférence.
https://grep-mp.org/thierry-paquot-un-chantier-pour-lutopie-la-ville/