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5L201: Je rêve qu’un jour…par Jean-René Brunetière

« Je rêve qu’un jour sur les collines rousses de Palestine, les fils d’anciens sionistes et ceux d’anciens feddayin pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité.

Je rêve qu’un jour, même la bande de Gaza, une enclave où brûlent les feux de l’injustice et de l’oppression, sera transformée en une oasis de liberté et de justice.

Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur leur religion ou leur race, mais sur la valeur de leur caractère. Je fais aujourd’hui un rêve !

Je rêve qu’un jour, même chez les juifs orthodoxes ou les intégristes musulmans avec leurs abominables racistes, avec leurs leaders à la bouche pleine des mots “ élimination ” et “ extermination ”, que là même en Israël, un jour les petits garçons juifs et les petites filles arabes pourront se donner la main, comme frères et sœurs. Je fais aujourd’hui un rêve !

Je rêve qu’un jour toute vallée sera relevée, toute colline et toute montagne seront rabaissées, les endroits escarpés seront aplanis et les chemins tortueux redressés, la gloire du Seigneur sera révélée à tout être fait de chair.

Telle est notre espérance. C’est la foi avec laquelle je retourne chez moi.

Avec cette foi, nous serons capables de distinguer dans la montagne du désespoir une pierre d’espérance. Avec cette foi, nous serons capables de transformer les discordes mortelles de notre nation en une superbe symphonie de fraternité.

Avec cette foi, nous serons capables de travailler ensemble, de prier ensemble, de lutter ensemble, d’aller en prison ensemble, de défendre la cause de la liberté ensemble, en sachant qu’un jour, nous serons libres et égaux. Ce sera le jour où tous les enfants de Dieu pourront chanter ces paroles qui auront alors un nouveau sens : “ Mon pays, c’est toi, douce terre de liberté, c’est toi que je chante. Terre où sont morts mes pères, terre dont les pèlerins étaient fiers, que du flanc de chacune de tes montagnes, sonne la cloche de la liberté ! ” Et, si notre terre sainte doit être une grande nation, que cela devienne vrai.

Que la cloche de la liberté sonne du haut des merveilleuses collines de Galilée !

Que l’appel à la prière retentisse du haut des montagnes grandioses du Golan !

Que le cri de la liberté sonne du haut de Sion !

Que le chant de la liberté coule dans la vallée du Jourdain !

Que la trompette de la liberté résonne depuis les pentes harmonieuses de la Judée !

Quand nous permettrons à la cloche de la liberté de sonner dans chaque village, dans chaque hameau, dans chaque ville et dans chaque région, nous pourrons fêter le jour où tous les enfants de Dieu, les Noirs et les Blancs, les Juifs et les non-Juifs, les orthodoxes et les Catholiques, les chiites et les sunnites pourront se donner la main et chanter les paroles du vieux psaume : “ Pour moi tu as changé le deuil en une danse ! ”. »

Jean-René Brunetière

A propos Régis Moreira

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