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Intervenant / Animateur |
Vendredi |
Humanisme et Démocratie |
Les conditions anthropologiques de la démocratie ont-elles changé ?
- Les conditions de la démocratie : un « socle commun » ou un « système de sens » commun. Difficultés et obstacles.Que partageons-nous déjà et qu’est-ce qui fait que nous soyons capables de coopérer ? Quelles ressources et quelles possibilités pour la constitution d’un «socle commun et d’une vision partagée d’un devenir commun» ?
- Penser le changement culturel global, une dimension fondamentale : individualisme, complexité, rythme des changements, obsolescence des savoirs et des moyens de comprendre la situation, insécurité culturelle.
- Le rôle de l’IA : humain “augmenté” ou intelligence augmentée ?
- Comment être un adulte libre et responsable ? En quoi la transformation personnelle est nécessaire à la transformation collective? Appel à la lucidité et au courage.
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Matin :
Ouverture en petits groupes d’une heure pour identifier les principaux axes à mettre en débat en plénière à partir de la question principale : quelle importance de l’humanisme pour renouveler nos démocraties ?.
Débat en plénière.
Après-midi :
Ateliers
- Humanisme et démocratie : lien avec un projet politique d’une humanité conviviale et fraternelle
- Humanisme et nature : lien avec la Terre
- Humanisme et spiritualité : lien avec la démarche interconvictionnelle
- Un numérique à visage humain
Lien à faire avec les travaux des groupes (fraternité/hospitalité/chantier avec Forum 104/ numérique) et les livres de la collection D&S |
Animation par des membres du groupe de préparation de l’UE |
Le spirituel : un commun nécessaire à la démocratie ?
- Retour sur l’intuition de D&S : la spiritualité, une dimension anthropologique de l’humanité, pas de démocratie sans spiritualité incarnée et sans vie intérieure nourrie.
- Vivons-nous et depuis quand (la Renaissance ?) un nouvel âge axial autour de la notion d’humanisme ? La fraternité à laquelle il conduit trouve-t-elle son fondement dans un « commun spirituel » qui transcende les différentes « spiritualités incarnées » ?
- De l’importance de ne pas gommer les différences mais de les accepter : l’interconvictionnel au service du dialogue et de l’espérance.
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Samedi |
Dialogue et délibération démocratique |
Crise de l’engagement démocratique ou nouvelles formes de citoyenneté ?
- 3 niveaux d’engagements : personnel, collectif, bien commun. Quels sont aujourd’hui les ressorts de l’engagement ?
- Y a-t-il une crise de l’engagement notamment chez les jeunes ou le développement de nouvelles formes d’engagement ?
- Comment composer avec des formes d’engagements moins pérennes ? Avec le “vivre au présent “ ?
- L’engagement “s’apprend-il ?” Quid de la formation à l’engagement : en lien avec la culture, le milieu social, l’école, le contexte …
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Matin :
Ouverture en petits groupes d’une heure pour identifier les principaux axes à mettre en débat en plénière.
Débat en plénière.
La première séquence est proposée en “miroir” aux jeunes du groupe “À l’écoute des jeunes” qui réagissent aux propos et questions de la salle à l’aune de leurs propres expériences et vécu. La dimension intergénérationnelle est également appréhendée.
Après-midi :
Atelier de construction des désaccords pour approfondir les thèmes de la séquence (engagement, écoute, délibération, éthique de responsabilité) |
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Ecouter, expertiser, dialoguer : les trois temps de la délibération démocratique
Notre démocratie est-elle suffisamment à l’écoute des citoyens ? Comment redonner du sens à la délibération, au dialogue démocratique ? Les citoyens se sentent-ils assez responsables ?
- Qu’est-ce qui conduit près de 4 français sur 10 à voter pour l’extrême droite ? Comparaison avec les autres pays européens et au-delà à l’échelle internationale.
- Grand débat, cahier de doléances, conventions citoyennes : quel résultat finalement ?
- Un angle mort important : les plus pauvres (9 M de personnes). Maltraitance institutionnelle (contrôles, (non recours aux droits…), une politique publique qui n’est pas faite avec les gens. Fracture numérique.
- Comment faire pour donner la parole et éduquer à l’écoute pas seulement avec les pouvoirs publics mais aussi entre les gens (à l’école, dans les lieux partagés, les associations, …) ? Un enjeu pour fabriquer de l’avenir, du commun et de la coopération.
- Comment une délibération se passe à chaque niveau et comment on arrive à faire quelque chose en commun ? Débattre sans se combattre ?
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Quelle éthique de la responsabilité et du pouvoir pour faire vivre la démocratie ?
Question de l’éthique des responsabilités démocratiques :
- Confiance, autorité et légitimité : de l’importance de passer par ce creux sociologique, de renforcer les contre-pouvoirs dans la société, de réveiller la conscience morale et civique , de remettre la vertu et le courage au cœur du pouvoir.
- Bien commun (commun démocratique, commun spirituel) et intérêt général : Quelles définitions ? Quelles différences ? Quelles complémentarités ?
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Dimanche |
Des raisons d’espérer dans la démocratie |
Quelle vision du monde peut inspirer ce « nouvel humanisme » ?
Co-construire un monde commun désirable est un projet ambitieux qui nécessite :
- Une mobilisation de tous personnellement et collectivement, de réfléchir à ce qui nous unit, en particulier à notre commune humanité, de repenser notre rapport au monde, à l’Europe, à notre pays et à agir.
- De proposer des chemins d’espérance repose sur une vie intérieure nourrie par la recherche de l’essentiel et sur des communautés fraternelles respectueuses d’autrui et de ce qui nous entoure.
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Matin :
Intervention “forte” et “bousculante” suscitant le débat en plénière.
Travaux conclusifs en petits groupes d’une heure pour identifier les principaux axes de travail à poursuivre après l’UE notamment pour actualiser la Charte. |
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Relire la Charte à la lumière de nos réflexions.
Relecture de la Charte et pistes pour la faire évoluer en tenant compte des travaux de l’Université d’été. |
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